Conviés par le Ministère des Mines et de la Géologie à travers le Service National de Coordination des Projets Miniers (SNCPM), pour une séance de travail, les responsables ou représentants de l’ensemble des sociétés minières en développement en République de Guinée, ont conférés avec les cadres du département des Mines et de la Géologie. La rencontre a été placée sous la présidence de Bachir Camara, Secrétaire Général du Ministère des Mines et de la Géologie.

Cette rencontre d’une seule journée mais avec un contenu d’intérêt national visait fondamentalement pour le service des projets miniers ; à faire le compte rendu des observations recensées lors de la mission de suivi et de contrôle rigoureux des projets miniers, rappeler les obligations des Sociétés Minières dans le code minier et présenter une nouvelle méthode de travail qui entrera en vigueur dès le début de l’année 2023.

D’entrée de jeu, le Secrétaire Général du Ministère des Mines et de la Géologie, Bachir Camara, président la séance, a fait savoir que l’essentiel de cette rencontre était de rassurer les partenaires et leur faire comprendre que le département des Mines et Géologie est attentif à leurs préoccupations tout en rappelant qu’il y’a aussi des règles à suivre pour qu’elles (Sociétés minières) viennent vers le Ministère des Mines, afin de résoudre leurs problèmes de manquements.

« Nous intervenons, s’il y’a des problèmes, des manquements par rapport aux règles, c’est une première partie, deuxième partie c’est dans le cadre de suivi de leurs travaux. On voudrait travailler avec elles (sociétés minières) main dans la main pour nous rassurer que chacun en ce qui le concerne effectue son travail, suivant le chronogramme qui a été validé, suivant le plan de décaissement qu’elles ont mis à la disposition de l’administration, suivant aussi les études de faisabilité, pour nous rassurer que ces projets ne vont plus rester dormant. C’est en ces mots qu’on veut rappeler à nos partenaires, comment on peut travailler ensemble pour le futur. » Explique le Secrétaire Général du Ministère des Mines et de la Géologie, Bachir Camara.

Soutenue par une présentation sommaire de la situation des projets miniers à date, l’intervention du Directeur Général du Service National des Coordination des Projet Miniers, Ibrahima Kalil Kéita a rappelé que « Depuis le 5 septembre 2021, il y’a eu beaucoup d’actes qui ont été posés dans le cadre de l’amélioration de la gestion du secteur minier en République de Guinée ».

Parmi ces actes posés, poursuit-il, « il y’a ce qu’on appelle le suivi et le contrôle rigoureux des projets miniers sur le terrain. Donc, c’est dans ce contexte que cette présentation s’articule suite à notre mission que nous avons effectuée sur l’ensemble du territoire national.  Il s’est assortie que 95% des projets miniers sont dans des situations irrégulières. Il est donc de notre devoir d’inviter les sociétés minières en développement sur place, pour leur expliquer un peu ce constat, parce-que, cette information concerne tous les projets en développement et les rappeler également certaines obligations contenues dans le code minier guinéen ; en exemple dans les articles 15 et 34.

Pour Mata Barry, Directrice des relations extérieures de la société Dynamic Mining, « cette réunion de travail est très importante. Elle permet aux uns et autres de savoir les problèmes auxquels ils font face ».

La directrice des relations extérieures de Dynamic Mining renchéri en disant :

« Vous savez, c’est aussi un rappel des obligations des sociétés minières concernant tout ce qui est dans le code minier. Et surtout l’accent a été mis sur le respect du chronogramme ce qui est très important, parce que le respect du chronogramme c’est quelque chose qui tient à cœur toutes les sociétés minières tout comme le département des mines et de la géologie. Concernant les manquements, c’est vrai. Néanmoins 64% des sociétés sont dans le délai du respect du chronogramme, pour le respect du chronogramme, il y’a beaucoup d’éléments qui entrent en compte non seulement, il peut avoir des cas des forces majeures qui peuvent parfois bouleverser le chronogramme, certes qui n’arrange pas les sociétés y compris le département des mines. Donc, à ce niveau, nous sollicitons l’accompagnement du ministère des mines et de la géologie pour nous aider à faciliter l’obtention des autres documents administratifs auprès des autres départements ministériels ». A-t-elle conclu.

Service Communication et relations Publiques

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