Depuis belle lurette, les permis miniers des compagnies aurifères en opération sur le territoire national guinéen font l’objet d’un envahissement sans précédent par des exploitants artisanaux et certains exploitants semi-industriels illégalement installés dans ces zones.

Face à l’ampleur de la situation, la problématique de sécurisation de ces permis interpelle sérieusement l’administration minière. Dans sa quête de solutions pérennes, le Ministère des Mines et de la Géologie trouve des options. Il s’est accordé avec la Chambre des Mines de Guinée et les représentants des sociétés victimes de la pratique sur la nécessité de faire une revue des textes de lois en la matière.

Des débats et témoignages enrichissants sur le phénomène ont permis d’aboutir à des résolutions à l’unanimité à l’issue de cette brève rencontre. Il s’agit notamment le renforcement des équipes des agents du Ministère des Mines déjà sur le terrain ; mais aussi l’envoi très prochainement d’une équipe de sensibilisation des populations sur le respect des périmètres miniers et également la bonne cohabitation entre compagnies minières et communautés riveraines.

Il est à noter que l’envahissement des permis destinés à l’exploitation industrielle engendre des malentendus entre riverains et exploitants industriels. Une chose qui emmène parfois au ralentissement des opérations minières avec pour effet ; d’énormes conséquences notamment économiques. Tout arrêt des opérations causé par une manifestation sociale est comptabilisé à la fin de chaque année par l’entreprise minière et les pertes systématiquement compensées sur ce qui pourrait revenir à l’Etat. Du coup, les budgets initialement alloués au Fonds de développement économique local sont réduits.

 

Le Service Communication et Relations Publiques

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

EffacerSoumettre